La phobie sociale expliquée par ses « victimes »
Se mêler à de grands rassemblements peut être gênant pour certains, mais pour les personnes qui souffrent de phobie sociale, il convient d’utiliser un adjectif encore plus fort comme « terrifiant ». Si certains quittent la situation immédiatement, d’autres peuvent simplement rester comme immobilisés, incapables de dire ou de faire quoi que ce soit. On ne sait pas exactement combien de personnes en Belgique sont en proie à la phobie sociale, aussi connue sous le nom d’anxiété sociale, mais c’est l’un des troubles anxieux les plus courants au monde. La phobie sociale se caractérise par une peur intense qui ne disparaît pas et peut affecter les activités quotidiennes, la confiance en soi, les relations et la vie professionnelle ou scolaire. Les personnes atteintes sont susceptibles de se retirer des milieux sociaux et peuvent finir par s’isoler complètement. Focus sur ce trouble encore peu connu et mal compris !
De nombreuses idées fausses au sujet de la phobie sociale
Certaines personnes confondent la phobie sociale avec des attitudes ou des comportements tels que la timidité, les mauvaises manières ou le manque de politesse. Pour comprendre ce qu’est réellement la phobie sociale, il est important de demander aux personnes qui en souffrent de partager avec les autres ce qu’elles veulent qu’ils sachent à ce sujet.
La phobie sociale est bien plus qu’une simple timidité. Certains « malades » sont aux prises avec ce trouble depuis l’enfance. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens l’assimilent à de la timidité, mais c’est loin d’être le cas. Et pour cause, les personnes concernées affirment qu’avoir un trouble de phobie ou d’anxiété sociale est différent d’être timide, introverti ou nerveux. Ça n’a rien à voir, par exemple, avec le fait d’avoir le trac avant de parler en public ou d’être nerveux avant de passer le test du Sida. La phobie sociale paralyse ses victimes et les prive de leur personnalité et empêche certaines personnes d’atteindre leur plein potentiel.
Les personnes souffrant de phobie sociale s’inquiètent souvent du fait que les autres ne les trouvent pas amicales. Or il ne faut pas interpréter ce comportement de cette manière, car une personne développant une phobie sociale devient tellement tendue qu’elle ne peut ni bouger ni parler, ni encore tenir une conversation ou regarder quelqu’un dans les yeux. Cela donne la fausse impression aux autres que la personne en question ne souhaite pas les saluer ou leur adresser la parole, ce lui donne un sentiment de culpabilité qui exaspère davantage sa situation.
La phobie sociale peut survenir à tout moment. Une fois qu’elle se manifeste, il est impossible de la chasser. Souvent, les personnes qui doivent faire face à de telles situations, ne trouvent d’autre échappatoire que de quitter le lieu où s’est déclenchée la crise de phobie sociale. Ce qui rend la situation des personnes phobiques sociales encore plus compliquée, c’est qu’elles ont souvent du mal à expliquer à leurs proches qu’elles n’avaient d’autre choix que de quitter les lieux pour éviter l’embarras.
La phobie sociale a des effets physiques
Les effets physiques de la phobie sociale peuvent être aussi graves que les effets mentaux. Une attaque de panique est généralement accompagnée de symptômes physiques tels qu’une sensation d’étouffement, une augmentation du rythme cardiaque, des sueurs, des vertiges, des tremblements, des rougissements, etc. Quand une personne phobique sociale se trouve au cœur d’une situation sociale provoquant une poussée d’anxiété, elle doit tout simplement partir pour permettre à son corps et son esprit de se calmer, et éviter le risque d’une crise de panique.
Quand on demande à une personne phobique sociale pourquoi elle ne sort pas ou pourquoi elle ne peut pas prendre un verre, on est loin d’imaginer la peur que de telles questions peuvent leur provoquer. Cette incompréhension de la part des amis à laquelle font face les personnes qui souffrent de phobie sociale procure à ces dernières un sentiment d’exclusion qui les enfonce encore plus dans la solitude, le silence et le désespoir. Par ailleurs, le fait de souffrir d’anxiété au fil des ans peut entraîner une phobie sociale. Cette dernière risque même de compromettre la carrière d’une personne anxieuse, car celle-ci a souvent l’impression que les gens la mesurent, la surveillent et l’évaluent au travail.
Bien que la phobie sociale puisse être gravement handicapante, elle peut être soignée, ou du moins atténuée en suivant une approche thérapeutique qui combine la thérapie cognitivo-comportementale et/ou les médicaments. Mais pour des résultats encore plus efficaces, il est recommandé de tester l’hypnothérapie qui peut intégrer des aspects de relaxation, de reprogrammation de la pensée, etc. Il y a beaucoup à faire pour s’aider soi-même et parvenir à surmonter son anxiété sociale.
Si vous souffrez de ce trouble, c’est le moment de rompre votre silence et de prendre des actions concrètes pour vous sortir de cette ornière. Contactez-nous dès maintenant, en nous appelant par téléphone ou en nous envoyant un e-mail. Nous répondrons volontiers à toutes vos questions et vous orienterons vers l’hypnothérapeute qui vous correspond.