Focus sur les troubles comportementales
Le comportement addictif est souvent limité à la consommation des substances comme l’alcool, la nicotine, les drogues ou même les médicaments sur ordonnance, mais la plupart des gens ignorent qu’il est également possible de développer un trouble, ou troubles comportementaux. En fait, il est possible de devenir accro à tout, du jeu au sexe en passant par Internet. Certaines activités sont si normales qu’il est difficile d’accepter que des personnes puissent en devenir accros. Pourtant, le cycle de la dépendance peut prendre le dessus quelle que soit l’activité, faisant de la vie quotidienne une lutte constante. Et pour cause, les personnes dépendantes sont à l’affût de chaque occasion leur permettant de s’adonner au comportement auquel elles sont accros. Le désir de ressentir une « euphorie » devient si fort que l’individu poursuit son activité malgré les conséquences négatives qu’elle entraîne. Ils peuvent aussi ressentir du repli sur soi ou des émotions négatives.
Ce qu’il faut savoir sur le trouble comportementale
Bien que les experts ne s’entendent pas sur la question de savoir si les troubles comportementales sont de « vraies » dépendances, le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), les inclut explicitement dans la catégorie dépendances.
Par ailleurs, à l’occasion de l’approbation définitive de la 11e révision de la Classification internationale des maladies (CIM-11), l’Organisation mondiale de la santé a adopté, le 25 mai 2019, la terminologie de « gaming disorder » ou « trouble du jeu vidéo » comme une maladie à part entière.
En dehors du monde de la psychiatrie et de la psychologie, les médias parlent souvent de trouble comportementale, comme la dépendance sexuelle et la dépendance au shopping, ainsi que des comportements tels que l’automutilation ou encore la dépendance à la chirurgie plastique.
Les troubles comportementales ont des répercussions semblables à celles des dépendances aux substances sur les relations. Mais elles sont souvent négligées, ébranlant la confiance et faisant pression sur les partenaires et autres membres de la famille, en raison des difficultés et des complications découlant de la dépendance.
Même si vous ne trouvez pas de service spécialisé en trouble comportementale, un thérapeute ou un hypnothérapeute sera toujours en mesure de vous aider à modifier vos comportements problématiques, à améliorer vos relations et à vous adapter à une vie sans trouble.
Les types de trouble comportemental
Bien que toutes ces troubles ne soient pas reconnues par le principal guide de diagnostic pour la profession de la santé mentale, de nombreux prestataires de soins de santé les considèrent comme de « vrais » troubles. Et certaines troubles comportementales sont plus fréquentes que d’autres, notamment :
- Problèmes de jeu ;
- Obsessions sexuelle ;
- Accro à Internet ;
- L’achat compulsif ;
- Accro aux jeux vidéo ;
- Consommation compulsive de nourriture ;
- La bigorexie ;
- Accro au travail ;
- Accro au tatouage ;
- La dépendance affective ;
- Dépendance sau porno.
Les signes de dépendance comportementale
Comprendre le processus de dépendance et les signes avant-coureurs peut vous aider à faire la différence entre un comportement addictif, un comportement problématique mais non addictif et un comportement normal qui est non problématique ou sain.
Les signaux d’alarme incluent :
- passer le plus clair du temps à reproduire le comportement addictif, à y penser ou à prendre des dispositions pour le faire, ou à se remettre de ses effets ;
- devenir dépendant au comportement comme moyen de faire face aux émotions et de « se sentir normal » ;
- poursuivre en dépit d’un préjudice physique et/ou mental ;
- avoir de la difficulté à réduire les dépenses malgré le désir d’arrêter ;
- négliger le travail, l’école ou la famille pour s’engager plus souvent dans ce comportement ;
- symptômes de sevrage (par exemple, dépression, irritabilité) en cas de tentative d’arrêt ;
- minimiser ou cacher l’étendue du problème.
Vivre avec une dépendance comportementale
Il peut être difficile d’admettre à soi-même, et sans parler à quelqu’un d’autre, que vous avez un problème, et cela peut être encore plus difficile lorsque le problème est mal compris et qu’il n’est pas pris au sérieux par vos amis et votre famille. Comprendre les étapes du changement vous aidera à être plus doux envers vous-même si vous n’êtes pas prêt à demander de l’aide.
Si vous sentez que vous ne voulez pas demander de l’aide pour surmonter votre dépendance comportementale en ce moment, assurez-vous que votre comportement ne nuit pas à ceux qui vous entourent ou à vous-même. Même si vous ne voulez pas parler de votre problème aux autres, essayez de ne pas mentir à vos proches.
Prochaines étapes à envisager
Souvent, les personnes ayant une dépendance comportementale finissent par se fatiguer des conséquences de leur comportement sur leur vie et celle de leur entourage. Elles peuvent aussi subir des pertes qui leur semblent trop lourdes à supporter, comme des problèmes d’argent ou des problèmes relationnels. Ce qui, à un moment donné, semblait excitant et épanouissant devient un fardeau à tous les niveaux.
Heureusement pour ceux qui souffrent de dépendances comportementales, il existe des traitements efficaces pour les dépendances comportementales. Vous pouvez également bénéficier de l’aide d’un thérapeute ou d’un hypnothérapeute, qui peuvent vous aider concrètement à surmonter vos difficultés émotionnelles et à apporter des changements positifs dans votre vie.
Le traitement peut inclure différentes méthodes qui donnent des résultats encore plus probants lorsqu’elles sont menées en synergie. Parmi ces méthodes citons :
- La thérapie cognitivo-comportementale ;
- Le counseling individuel ou en couple ;
- Les prescriptions médicamenteuses ;
- La thérapie de groupe ;
- Les groupes d’entraide ;
- L’hyonothérapie.
Souffrez d’une dépendance ou d’une dépendance comportementale ? Souhaiteriez-vous vous en débarrasser et retrouver un cours de vie normal ? N’hésitez pas à nous appeler ou à remplir le formulaire de contact mis à votre disposition. Nous vous recontacterons dans les plus brefs délais pour répondre à vos questions et vous orienter vers l’hypnothérapeute qui saura vous accompagner.